Tuesday, June 17, 2014

La chèvre à trois biquets






Il était une fois une chèvre qui avait trois biquets. L’aîné et le cadet étaient très turbulents et désobéissants, mais le poucet était sage et travailleur.
Un beau jour, la chèvre dit à ses biquets qu’elle devait aller chercher quelque chose à manger dans la forêt et que, pendant ce temps, ils devaient être sages et s’amuser mais qu’ils ne devaient pas ouvrir la porte à personne, jusqu’à ce qu’ils aient entendu son chant au retour.
Le loup, qui était caché derrière la maison, avait entendu ce que la chèvre avait dit à ses biquets, et attendait maintenant que la mère soit partie pour « parler » avec les petits.
Le loup a donc frappé à la porte, il a commencé à chanter de sa grosse voix, mais les biquets ne l’ont pas laissé entrer. Alors, il s’en alla chez le maréchal ferrant pour aiguiser sa langue et ses dents, il revint chez les biquets et chanta à nouveau. Cette fois-ci, le loup réussit à tromper le cadet et l’aîné qui pensèrent qu’ils allaient s’amuser un peu, comme ils faisaient avec leur mère. Comme il y avait longtemps qu’ils ne s’étaient pas amusés avec leur mère parce qu’elle avait toujours quelque chose à faire à la maison, les biquets ont joyeusement ouvert la porte sans soupçonner le danger et ils se sont cachés. Pourquoi ? I’ont –ils fait par amour du jeu ou à cause de la peur ?
Les biquets se cachèrent donc, l’un derrière la porte, l’autre sous le pétrin et le petit dernier dans la cheminée. Seul le petit dernier échappa à la gueule affamée et gourmande du compère loup, mais lui seul sait comment il a tremblé de peur que sa cachette ne fut découverte.
La chèvre revint chez elle, et le biquet lui raconta, les larmes aux yeux, ce qu’il était arrivé.
Alors la mère et le fils décidèrent de faire un repas pour commémorer les biquets dévorés par le loup et d’inviter ce dernier à table, pour pouvoir se venger.
Mais chacun trouve son maître ! La chèvre et son biquet préparèrent un piège pour le loup : ils mirent une chaise en cire sur un paillasson, au-dessous duquel ils allumèrent le feu. Quand la chaise en cire fondit, le loup s’écroula au milieu des flammes.
L’histoire des trois biquets nous montre que nous devons être vigilants et ne pas nous fier à quiconque frappe à la porte, car tout étranger pourrait être le Loup !
Traduit en Français par prof. Ioana Osian
Illustre par les eleves de classe 3 A et B de Scoala Gimnaziala "Vasile Alecsandri" Baia Mare, coordine par inv. Maria Lar et inv. Maria Mihus




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