Il
était une fois une chèvre qui avait trois biquets. L’aîné et le
cadet étaient très turbulents et désobéissants, mais le poucet
était sage et travailleur.
Un
beau jour, la chèvre dit à ses biquets qu’elle devait aller
chercher quelque chose à manger dans la forêt et que, pendant ce
temps, ils devaient être sages et s’amuser mais qu’ils ne
devaient pas ouvrir la porte à personne, jusqu’à ce qu’ils
aient entendu son chant au retour.
Le
loup, qui était caché derrière la maison, avait entendu ce que la
chèvre avait dit à ses biquets, et attendait maintenant que la mère
soit partie pour « parler » avec les petits.
Le
loup a donc frappé à la porte, il a commencé à chanter de sa
grosse voix, mais les biquets ne l’ont pas laissé entrer. Alors,
il s’en alla chez le maréchal ferrant pour aiguiser sa langue et
ses dents, il revint chez les biquets et chanta à nouveau. Cette
fois-ci, le loup réussit à tromper le cadet et l’aîné qui
pensèrent qu’ils allaient s’amuser un peu, comme ils faisaient
avec leur mère. Comme il y avait longtemps qu’ils ne s’étaient
pas amusés avec leur mère parce qu’elle avait toujours quelque
chose à faire à la maison, les biquets ont joyeusement ouvert la
porte sans soupçonner le danger et ils se sont cachés. Pourquoi ?
I’ont –ils fait par amour du jeu ou à cause de la peur ?
Les
biquets se cachèrent donc, l’un derrière la porte, l’autre sous
le pétrin et le petit dernier dans la cheminée. Seul le petit
dernier échappa à la gueule affamée et gourmande du compère loup,
mais lui seul sait comment il a tremblé de peur que sa cachette ne
fut découverte.
La
chèvre revint chez elle, et le biquet lui raconta, les larmes aux
yeux, ce qu’il était arrivé.
Alors
la mère et le fils décidèrent de faire un repas pour commémorer
les biquets dévorés par le loup et d’inviter ce dernier à table,
pour pouvoir se venger.
Mais
chacun trouve son maître ! La chèvre et son biquet préparèrent
un piège pour le loup : ils mirent une chaise en cire sur un
paillasson, au-dessous duquel ils allumèrent le feu. Quand la chaise
en cire fondit, le loup s’écroula au milieu des flammes.
L’histoire
des trois biquets nous montre que nous devons être vigilants et ne
pas nous fier à quiconque frappe à la porte, car tout étranger
pourrait être le Loup !
Traduit en Français par prof. Ioana Osian
Illustre par les eleves de classe 3 A et B de Scoala Gimnaziala "Vasile Alecsandri" Baia Mare, coordine par inv. Maria Lar et inv. Maria Mihus
Illustre par les eleves de classe 3 A et B de Scoala Gimnaziala "Vasile Alecsandri" Baia Mare, coordine par inv. Maria Lar et inv. Maria Mihus
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